Aucun argument ne semblait pouvoir convaincre le Camerounais Théophile Gérard Moulong de retirer sa candidature à la présidence de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (Fanaf), dont l’assemblée générale se tenait à Libreville du 17 au 20 février.
Bien que son concurrent, César Ekomie-Aféné, ait été soutenu par la quasi-totalité des grands groupes continentaux, le directeur général de Saham Cameroun s’est obstiné.
Éviter le conflit
Pour éviter un conflit entre les deux pays d’Afrique centrale, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain Claude Bilie-By-Nze, a convoqué l’ambassadrice du Cameroun, Edith Félicie Noëlle Ondoua Ateba.
La diplomate a confirmé, lettre du gouvernement faisant foi, que Yaoundé a toujours soutenu Ekomie-Aféné. L’ambassade a même refusé de prêter ses locaux au Camerounais pour son dîner de campagne.
Il a finalement fallu que Moulay Hafid Elalamy, fondateur du groupe Saham, enjoigne à Moulong de se retirer sous peine de licenciement pour qu’il cède, quelques minutes seulement avant le vote.