Économie

Céréales : les moulins ont toujours le vent en poupe sur le continent

Concurrence accrue, concentration des acteurs, diversification des activités : les tendances du secteur de la meunerie observées il y a un an se confirment.

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Mis à jour le 24 février 2020 à 14:48

Visite des Grands Moulins de Dakar (GMD), zone de production de produit alimentaires pour les animaux d’√©levage.Dakar, S√©n√©gal le 16 juin 2016 √Ǭ© Sylvain Cherkaoui pour JA © Sylvain Cherkaoui pour JA

En novembre 2019, le singapourien Olam a finalisé le rachat, pour 331 millions de dollars, de Dangote Flour Mills (DFM), leader de la farine et des pâtes alimentaires au Nigeria, renforçant son empreinte en Afrique de l’Ouest.

Dans la région, les capacités d’écrasement se développent, malgré la situation de surcapacité dans certains pays.

Possible rachat des Moulins du Sahel

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En Guinée, la Société nouvelle de commerce (Sonoco), numéro un de la farine dans le pays, a reçu 25 millions de dollars de la Société financière internationale pour construire six silos à grains à Conakry. Au Congo, Somdiaa, filiale du groupe français Castel, vient d’inaugurer une minoterie dans le port de Pointe-Noire devant produire 70 000 tonnes de farine de blé mais aussi 9 000 t de gritz de maïs par an. Alors qu’un possible rachat des Moulins du Sahel est évoqué, on annonce également une hausse des capacités de production de farine en Côte d’Ivoire.