
Muhammadu Buhari et Alassane Ouattara ©
Face au mastodonte nigérian, qui représente à lui seul près de 70 % du PIB des quinze pays de la Cedeao, et plus de 80 % avec ses pairs de la Zone monétaire ouest-africaine (Zmao), le rapport de forces pourrait se rééquilibrer si de nouveaux pays rejoignaient l’Uemoa. Intéressé par l’eco telle que présentée en décembre dernier par Alassane Ouattara, avec une parité fixe par rapport à l’euro, le Ghana pourrait faire la différence. Tout comme le Cap-Vert dont la monnaie est déjà arrimée à l’euro par une parité fixe et garantie par le Portugal.
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