Il n’y a pas si longtemps, le moindre mot, la moindre décision d’Abdelmoumen Ould Kaddour étaient scrutés à la loupe aussi bien par la presse algérienne que par les partenaires étrangers de la Sonatrach.
En mars 2017, l’entourage du président Abdelaziz Bouteflika avait appelé à la rescousse le chef d’entreprise pour prendre la tête de cette société, dont l’image avait été passablement ternie par des scandales de corruption.
Aucune enquête judiciaire
Mais, depuis avril 2019 et son départ de cette compagnie, qui assure 98 % des ressources en devises de l’Algérie et qui est le premier groupe pétrolier en Afrique, Ould Kaddour s’est astreint à un strict devoir de réserve.
Il partage sa vie entre l’Algérie, la France, le Qatar et les Émirats arabes unis, où il avait, durant de longues années, été consultant international.
Contrairement aux rumeurs propagées depuis son éviction de la Sonatrach, Ould Kaddour, 68 ans, est libre de ses mouvements et ne fait l’objet d’aucune enquête judiciaire. « Il savoure sa retraite, même s’il s’ennuie un peu, confie l’un de ses proches. C’est un workaholic ! »