La fragilité de la situation politique pousse Ennahdha, premier parti à l’Assemblée des représentants du peuple, à passer à l’offensive.
Désapprouvant qu’Elyes Fakhfakh exclue de son futur gouvernement des formations jugées proches de l’ancien régime (Parti destourien libre, Qalb Tounes), Ennahdha veut lui barrer la route en déposant une motion de censure.
Pour éviter des législatives anticipées, la formation islamiste compte par ailleurs proposer très vite une révision du Code électoral, en y adjoignant un seuil de représentativité électorale de 5 %.