Remis en liberté provisoire le 2 janvier, le général à la retraite Hocine Benhadid a pu bénéficier d’une prise en charge médicale à l’étranger. Le 22, il s’est rendu en France pour y recevoir des soins et poursuivre sa rééducation. Sur instruction personnelle du chef d’État major par intérim, Saïd Chengriha, ces soins sont pris en charge par l’État algérien.
Sa santé s’était dégradée depuis que, en chutant dans sa cellule, il s’était fracturé le bassin. Benhadid avait été emprisonné en 2015, puis en mai 2019, après avoir ouvertement contesté l’autorité de Gaïd Salah, le chef d’état-major de l’armée. Le décès de celui-ci, le 23 décembre dernier, avait ouvert la voie à sa libération.

Hocine Benhadid est remis en liberté le 2 janvier, dans l’attente de son jugement. © SAMIR SID