C’est la première fois que l’organisme, présent avant tout au Kenya et en Éthiopie, s’investit autant, au propre comme au figuré.
En accordant à la Grande Île la contribution financière la plus importante qu’elle ait décaissée en Afrique, la Jica a permis la construction de l’infrastructure la plus onéreuse jamais réalisée dans le pays depuis l’indépendance, faisant au passage du Japon le troisième investisseur étranger à Madagascar.
Si, d’après Shinji Umemoto, le représentant local de la Jica, ce sont les Malgaches qui sont venus chercher les Japonais, ces derniers ont vite répondu à leurs attentes.
Parmi leurs principales motivations, la présence, depuis 2005, du conglomérat Sumitomo, opérateur du gisement d’Ambatovy dont il détient 47,7 %. Située à 200 km des côtes, la mine transforme et exporte ses volumes de nickel et de cobalt via le port de Toamasina. L’extension de ses terminaux « devrait donc permettre à Sumitomo de produire plus pour exporter davantage », espère Shinji Umemoto.