Le 29 novembre en Conseil des ministres, Félix Tshisekedi a recadré José Sele Yalaghuli. Détenteur du portefeuille des Finances, ce membre du PPRD (parti de l’ex-président Joseph Kabila) est accusé de bloquer les autorisations de paiement nécessaires au bouclage du « programme d’urgence des cent jours ».
Engagé par l’actuel chef de l’État le 2 mars, ce plan d’action tourne au ralenti depuis la nomination, en août, d’un gouvernement où les « kabilistes » occupent des ministères clés.
Le cabinet du ministre des Finances évoque de son côté la rigueur que s’est imposé l’exécutif dans la gestion des ressources publiques, au regard du programme notamment signé avec le FMI. Celui-ci oblige le gouvernement à respecter plusieurs critères pour obtenir les décaissements nécessaires au financement des programmes du gouvernement. Par ailleurs, souligne le ministère, le « programme d’urgence des cent jours » n’est pas pris en charge dans le budget 2019.