
Hama Amadou (Niger), ancien Premier ministre, élu président de l'Assemblée nationale en avril 2011. © Vincent FOURNIER pour Jeune Afrique
L’emprisonnement de Hama Amadou, le principal opposant nigérien, rappelle à quel point les règlements de comptes violents et les bras de fer impitoyables sont inhérents aux mœurs politiques des classes dirigeantes en Afrique.
Après quatre années d’exil, Hama Amadou est à nouveau derrière les barreaux, depuis le 18 novembre. Si l’emprisonnement du principal opposant nigérien tient à une sombre affaire de droit commun concernant essentiellement son épouse – soupçonnée d’être impliquée dans un réseau d’achat de bébés –, il rappelle à quel point les règlements de comptes violents et les bras de fer impitoyables sont inhérents aux mœurs politiques des classes dirigeantes en Afrique, tous clans confondus, les ennemis d’aujourd’hui étant les amis d’hier et peut-être les alliés de demain.
Certes, dans les cercles du pouvoir, on assure que l’incarcération de Hama Amadou relève d’une décision de justice prise en toute indépendance. Mais bien rares sont au Niger, comme ailleurs en Afrique, ceux qui croient à ce principe dès lors que des hommes politiques de premier plan sont concernés.
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