Lors du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique (18-19 novembre), plusieurs hauts dirigeants du continent, parmi lesquels Jean-Claude Gakosso, le ministre congolais des Affaires étrangères, ont critiqué l’action de l’ONU en Libye.
Ils ont surtout ciblé Ghassan Salamé, l’envoyé spécial des Nations unies dans ce pays, qui, selon eux, ne tient pas suffisamment compte de l’avis de l’UA et de son Comité de haut niveau sur la Libye, que préside Denis Sassou Nguesso.
Les conditions d’Aziz
Ce dernier et plusieurs de ses pairs, dont Idriss Déby Itno, ont d’ailleurs récemment tenté d’imposer en Libye un nouveau médiateur conjoint ONU-UA, en la personne de l’ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz. La manœuvre a échoué.
« Aziz », qui a déjà présidé le Comité de haut niveau sur la Libye, avait en effet posé des conditions et souhaitait obtenir un mandat onusien, sous l’égide du chapitre VII, qui prévoit le recours à la force. Mais, au Conseil de sécurité de l’ONU, les États-Unis ont refusé.