À la faveur de la loi d’amnistie générale promulguée le 7 novembre, une soixantaine de prisonniers « politiques » ont été libérés par Patrice Talon.
Le lendemain, à Niamey, en marge du sommet extraordinaire de la Cedeao, ce dernier s’est entretenu avec son homologue Mahamadou Issoufou, lequel lui a fait part du souhait de Thomas Boni Yayi de rentrer à Cotonou accompagné de l’ancien chef de l’État nigérian Olusegun Obasanjo et d’un ministre nigérien. L’ex-président, devenu opposant, dit en effet craindre pour sa sécurité.
Ajavon et Zinsou pas concernés
Patrice Talon, qui a rappelé que Boni Yayi n’était pas poursuivi à Cotonou, a donné son accord.
En outre, il se dit favorable à l’idée de trouver une solution concernant les retours au pays de l’ex-maire de Cotonou Lehady Soglo, de l’ancien ministre des Finances Komi Koutché et de l’ex-ministre de la Justice Valentin Djenontin, tous trois également exilés.
L’homme d’affaires Sébastien Ajavon et l’ex-Premier ministre Lionel Zinsou ne sont en revanche pas concernés.