Finance : cap sur l’Asie pour le marocain Attijariwafa Bank

Installé dans quatorze pays africains, le premier groupe bancaire marocain rêve d’expansion intercontinentale et se dote d’une nouvelle équipe de choc.

Le siège d’Attijariwafa Bank à Casablanca, le 7 septembre 2011 (image d’illustration). © Hassan OUAZZANI Pour Jeune Afrique

Le siège d’Attijariwafa Bank à Casablanca, le 7 septembre 2011 (image d’illustration). © Hassan OUAZZANI Pour Jeune Afrique

Publié le 21 novembre 2019 Lecture : 4 minutes.

Au siège de Casablanca, les équipes d’Attijariwafa Bank (ATW) n’en font plus un secret. Première banque du Maroc et septième sur le continent (53,32 milliards de dollars d’actifs en 2018), la filiale du holding royal Al Mada (ex-Société nationale d’investissement) s’imagine un avenir au-delà des frontières africaines. En octobre, une direction dénommée « Développement institutionnel et commercial Asie-Afrique » a été créée et confiée à une nouvelle recrue, Reda Hamedoun.

Diplômé de HEC, de la Sorbonne et de Harvard Kennedy School, cet ancien chargé de mission du cabinet royal a passé une décennie au sein de la Banque mondiale où il dirigeait jusqu’en novembre 2018 des équipes chargées des infrastructures pour la Chine, avant de conseiller pendant sept mois Hassan Ouriagli, PDG d’Al Mada.

Si ATW n’a pas voulu répondre à nos questions, des sources en interne nous ont confirmé ces récents développements. Fort de son expertise sur la Chine, Reda Hamedoun, 40 ans, a pour mission d’élargir le champ d’action d’ATW à l’Asie. Sans faire table rase du passé, le manager préfère bâtir une équipe neuve, de préférence en recrutant en externe, et budgétise ses besoins pour un démarrage en janvier 2020.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité