Russie-Afrique : ces « influenceurs » invités au sommet de Sotchi

Ils veulent que l’Afrique se débarrasse de la « tutelle de la France », de ses bases militaires et du franc CFA, et l’ont fait savoir lors du sommet Russie-Afrique.

Discours de Vladimir Poutine,n lors du sommet Russie-Afrique, le 24 octobre 2019 à Sotchi (illustration). © Alexei Druzhinin/AP/SIPA

Discours de Vladimir Poutine,n lors du sommet Russie-Afrique, le 24 octobre 2019 à Sotchi (illustration). © Alexei Druzhinin/AP/SIPA

Publié le 12 novembre 2019 Lecture : 1 minute.

Parmi ces militants, le Béninois Moïse Kérékou, invité à Sotchi par Anton Kobyakov, un proche conseiller de Vladimir Poutine. Ex-ambassadeur en Turquie, le fils du défunt président Mathieu Kérékou dirige un fonds d’investissement pour les jeunes entrepreneurs africains.

La Gabonaise Laurence Ndong, ex-porte-parole de Jean Ping, est intervenue lors d’un débat aux côtés de l’Ivoirienne Nathalie Yamb, conseillère de Mamadou Koulibaly, qui a fustigé le « storytelling méprisant de la France ».

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Le rôle du think tank Afric

Koulibaly, qui fut un proche de Laurent Gbagbo et présida l’Assemblée nationale ivoirienne, est candidat à la présidentielle de 2020 dans son pays. Il a rencontré en juillet Mikhaïl Bogdanov, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, et a pris contact à Sotchi avec le think tank Afric pour évoquer l’éventualité d’un financement de sa campagne.

Créé en 2018 avec l’aide d’un homme d’affaires russe et dirigé par le Mozambicain Jose Matemulane (formé en Russie), Afric publie des articles vantant la coopération avec Moscou. Il envoie en Afrique des missions d’observation des élections auxquelles participe le Franco-Béninois Kémi Séba, patron de l’ONG Urgences panafricanistes.

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