En janvier, le Sénégal avait envisagé par écrit d’indemniser l’ex-ministre Karim Wade et de réviser son procès pour enrichissement illicite – une position que la délégation sénégalaise à Genève avait confirmée en octobre (JA no 3067).
Machine arrière
Depuis, les autorités sénégalaises ont fait marche arrière et élaborent un nouveau document pour rectifier leur position. De son côté, l’ONU a ouvert un nouveau front : dans un rapport publié le 7 novembre, le Comité reproche désormais au Conseil constitutionnel du Sénégal d’avoir « invalidé la candidature de [Karim Wade] au motif qu’il avait été condamné » pour enrichissement illicite.