[Édito] En Tunisie, « le peuple veut »

La Tunisie joue-t-elle l’acte II de sa révolution ? Certainement puisque, lors des législatives et de la présidentielle d’octobre, les électeurs ont sanctionné un système obsolète et corrompu qui creuse les inégalités. Ils ont exprimé les mêmes revendications qu’en 2011, mais ils n’attendent plus de réponses, ils les exigent.

Kaïs Saïed à Tunis, dimanche 13 octobre 2019, au soir du second tour (image d’illustration). © Ons Abid

Kaïs Saïed à Tunis, dimanche 13 octobre 2019, au soir du second tour (image d’illustration). © Ons Abid

  • Frida Dahmani

    Frida Dahmani est correspondante en Tunisie de Jeune Afrique.

Publié le 12 novembre 2019 Lecture : 2 minutes.

3070_600x850_TUNISIE
Issu du dossier

La Tunisie en pleine révolution culturelle

Au-delà de la lutte contre la corruption et le chômage, de la revitalisation des services publics et de la relance de l’économie, c’est la refonte totale du mode de gouvernance qui est au cœur du projet du nouveau président.

Sommaire

Conformément au slogan de campagne du nouveau président élu : « Le peuple veut ». Le pays entame donc une nouvelle étape, mais pour le moment le flou prévaut. D’abord en matière de représentativité, avec un Parlement encore plus morcelé, où les conservateurs et quelques extrémistes font leur entrée. Pourtant, la question identitaire avait été largement évacuée par le précédent mandat avec la promulgation de la nouvelle Constitution, en 2014, et l’aggiornamento opéré par Ennahdha, qui a mis le fait religieux à distance.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

Dans le même dossier

Tunisie : Kuriat, le paradis sur mer