Durant ses trois jours d’audition devant la Commission Vérité et Réconciliation gambienne, Edward Singhateh, qui fut le numéro deux de Yahya Jammeh, s’est efforcé de minimiser son implication dans les violences d’État de l’ancien régime.
S’il a reconnu son rôle dans l’arrivée au pouvoir de Jammeh, en 1994, et donc une responsabilité « partielle » dans les violations des droits de l’homme qui ont suivi ce putsch, l’ancien ministre de la Défense a rejeté la plupart des accusations précises portées contre lui dans une cinquantaine de cas d’exactions.

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