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Étudiante en master 2 à l’université Saint-Jérôme de Douala, Sebana espère être embauchée dès la fin de sa formation par la Société anonyme des brasseries du Cameroun, filiale du groupe Castel, où elle a déjà effectué un stage.
« Je suis dans la filière gestion de la chaîne logistique. Notre formation nous prédispose à travailler dans tous les segments : achat, production, distribution, transport. Cette polyvalence m’autorise à m’insérer dans plus d’un département au sein de cette entreprise », fait valoir la jeune femme.
Entrepreneuriat
Son condisciple Nelson envisage, quant à lui, de fonder son cabinet d’audit et d’expertise comptable, des métiers qu’il étudie actuellement. « Je souhaiterais débuter chez l’un des Big Four [les quatre plus grands cabinets internationaux d’audit : EY, KPMG, PwC et Deloitte], puis poursuivre deux à trois années dans une entreprise avant de m’établir à mon compte », prévoit-il déjà.
Je bannis tout de suite la case “emploi” de mon programme à la fin de mes études
L’entrepreneuriat, une obsession pour Baudouin. Encore au début de sa formation, cet étudiant du cycle ingénieur généraliste de l’Icam rêvait au départ de géants mondiaux tels que Total ou Bolloré, avant d’être fasciné par Will & Brothers, start-up spécialisée dans la fabrication de drones avec laquelle son établissement a noué un partenariat. « Je bannis tout de suite la case “emploi” de mon programme à la fin de mes études », affirme-t-il.
Un risque que Lionelle, inscrite au cycle ingénieur informatique, ne souhaite pas prendre. « Il est nécessaire que je fasse d’abord valoir mes compétences sur le marché du travail », soutient cette autre étudiante de l’Icam, qui entend retenir l’attention des géants du numérique Google, Apple ou Microsoft à sa sortie.