Coup de frein en 2018 pour le secteur financier africain

Baisse des crédits, diminution des actifs et hausse du coût du risque : l’année passée, pleine de défis, aura fini par avoir un impact négatif sur la profitabilité du secteur bancaire africain.

Le PIB de l’Angola 
a enregistré l’année dernière une contraction de 1,7 % (ici, à Luanda). © Fabian – stock.adobe.com

Le PIB de l’Angola a enregistré l’année dernière une contraction de 1,7 % (ici, à Luanda). © Fabian – stock.adobe.com

Publié le 14 novembre 2019 Lecture : 5 minutes.

Des facteurs spécifiques au continent, comme le ralentissement de l’activité économique à la suite du tassement des cours des matières premières, mais aussi des paramètres exogènes, comme les changements de régulation à l’échelle mondiale, ont continué de nuire au secteur bancaire africain cette année. Mais alors même que des contraintes réglementaires accrues – surtout dans les pays développés – ont continué de pousser les banques européennes à abandonner leurs ambitions africaines, la reprise significative des activités de fusions et d’acquisitions en 2019 pourrait augurer d’une inflexion.

En 2018, le total des actifs des 200 banques du classement a reculé de 7,9 %, soit la baisse la plus importante depuis plus de cinq ans. Le tassement de l’indicateur suggère une baisse de l’octroi des crédits, confirmé par le ralentissement du produit net bancaire (PNB) agrégé. Il a accusé une contraction de 5,6 % en 2018, marquant la plus grande baisse en quatre ans. Seuls seize établissements de crédits affichent une profitabilité à deux chiffres (PNB rapporté aux actifs).

Les 200 premières banques africaines

Les 200 premières banques africaines

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