Aucune majorité ne s’étant dégagée à l’Assemblée des représentants du peuple à l’issue des législatives du 6 octobre, l’exécutif risque de se heurter à des difficultés de gouvernance.
Deux partis, le Mouvement du peuple, de Zouheir Maghraoui, et le Courant démocrate, de Mohamed Abbou, tentent donc de créer avec d’autres partis représentés au Parlement (Ennahdha, Al-Karama, Tahya Tounes, Errahma…) une coalition de soutien au président Kaïs Saïed, qui recueillerait plus de 125 voix sur 217. Objectif : éviter une crise politique.
Proclamés le 9 octobre, les résultats préliminaires officiels des élections législatives ont conforté l’avance d’Ennahdha dans l’hémicycle, avec 52 sièges – contre 38 pour Qalb Tounes, le parti de Nabil Karoui. La formation à référentiel islamique est toutefois loin de pouvoir constituer une majorité, et doit obligatoirement nouer des alliances.