Malgré la crise politico-militaire, le gouvernement libyen s’évertue à soutenir la production pétrolière, qui frôle 1,3 million de barils par jour (b/j) contre 1 million en octobre 2018.
Les autorités de Tripoli ont annoncé au début du mois l’allocation de 1,5 milliard de dinars libyens (949 millions d’euros) à National Oil Corporation (NOC) pour maintenir la production en 2019-2020.
Par ailleurs, 300 millions de dinars ont été alloués au règlement des obligations de la NOC envers d’autres sociétés.
Le gouvernement de Fayez al-Sarraj – en lutte avec les forces du maréchal Khalifa Haftar, chef de l’autoproclamée Armée de libération nationale qui règne sur l’Est – cible une production de 2,2 millions de b/j pour 2022. Une ambition qui nécessitera 18 milliards de dollars…