Construction : le français NGE veut se faire un nom en Afrique

Le groupe français NGE entend capitaliser sur le succès de Nachtigal pour rivaliser avec les majors du BTP, tout en se démarquant des nouveaux acteurs locaux et des mastodontes chinois.

Chantier du barrage de Nachtigal (Cameroun). © NGE

Chantier du barrage de Nachtigal (Cameroun). © NGE

Rémy Darras © Francois Grivelet pour JA

Publié le 20 octobre 2019 Lecture : 5 minutes.

Les travaux de déboisement sont réalisés à 80 %. Et l’installation de la base-vie pour les 2 000 futurs ouvriers et ingénieurs est terminée. Sur les rives du fleuve Sanaga, c’est à l’explosif que les équipes de NGE – sixième groupe de BTP français – déblayent les couches rocheuses pour commencer le chantier du barrage de Nachtigal (Cameroun).

Il y a un an, cette très discrète entreprise a remporté ce contrat à 400 millions d’euros, passant deux phases de préqualification, en 2015 et en 2016, en chef de file d’un consortium comprenant le belge Besix et le marocain SGTM. « NGE a réalisé un coup en gagnant au forceps. Car, face aux autres candidats Vinci et Razel-Bec, ce n’était pas le choix le plus évident », commente un expert qui a travaillé sur la sélection du groupement. L’achèvement de l’ouvrage dont les capacités atteindront 420 mégawatts (MW), et qui a pour actionnaire principal EDF – est prévu à l’horizon 2023. L’énergéticien est l’un des clients importants de NGE sur les projets hydrauliques en France.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité