« C’est une part de la France qui s’en va. » Le 26 septembre, Dominique de Villepin a rendu hommage en ces termes à Jacques Chirac, dont il fut le Premier ministre de 2005 jusqu’à son départ de l’Élysée en 2007. Comme le défunt chef de l’État, ce diplomate, né au Maroc en 1953, avait noué des liens étroits avec l’Afrique.
Carnet d’adresses
Depuis 2008, il est à la tête du cabinet Villepin International, qu’il fait prospérer grâce à un carnet d’adresses acquis au sein des réseaux chiraquiens. Le 8 mai, à Kinshasa, il a proposé au président Félix Tshisekedi de travailler au renforcement des relations de la RD Congo avec, d’une part la Russie, et d’autre part la Chine. À Hong Kong, le Français préside par ailleurs le conseil consultatif de l’agence de notation Universal Credit Rating Group.
Avocat international jusqu’en juillet 2015, Villepin est aujourd’hui tourné vers le monde des affaires. « Conseiller en management et en stratégie », il est proche de Salaheddine Mezouar, le patron des patrons marocains. Leur dernière rencontre remonte au 19 septembre à Casablanca, en marge d’une conférence qu’organisait l’Essec.