Maroc : la SGTM se diversifie et accélère son internationalisation

Confronté à un marché local atone, le leader marocain du BTP multiplie les chantiers au sud du Sahara et devient producteur de ciment.

Une cimenterie (image d’illustration). © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique

Une cimenterie (image d’illustration). © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique

Publié le 11 octobre 2019 Lecture : 4 minutes.

À la mi-septembre, Hamza Kabbaj était de nouveau à Abidjan, cette fois pour le démarrage des travaux du carrefour de l’Indénié. La capitale ivoirienne est depuis quelques années une étape clé dans les multiples déplacements du directeur général et responsable Afrique de la Société générale des travaux du Maroc (SGTM).

Ce chantier, d’une valeur de 36 millions d’euros, est le troisième remporté ces dernières années par le leader marocain du BTP dans le gigantesque projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody, au coût de 425 millions d’euros, que pilote son compatriote Marchica Med. Sa filiale ivoirienne SGTM-CI, créée en 2012, a été recapitalisée à hauteur de 200 millions de F CFA (305 000 euros) il y a deux ans, et revendique employer plus de 400 salariés.

« Hamza Kabbaj passe davantage de temps en dehors du Maroc à chercher les affaires et à nouer des liens avec les plus gros décideurs et faiseurs de marchés », note un banquier spécialiste du secteur. « L’Afrique subsaharienne est un levier de développement complémentaire pour la SGTM, reconnaît son directeur général. Il y a quelques années, nous attendions encore que les opportunités viennent à nous. Aujourd’hui, nous prospectons beaucoup et anticipons les projets. Nous aimerions que le chiffre d’affaires en dehors du Maroc atteigne 35 % à 40 % de nos revenus globaux d’ici à cinq ans. »

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