
Patrice Talon et Muhammadu Buhari, lors du sommet de la Cédéao à Ouagadougou le 14 septembre 2019. © Photomontage - Photos : DR / présidence béninoise.
Les présidents béninois et nigérian ont évoqué la fermeture de leur frontière commune, dont les conséquences économiques se font de plus en plus lourdement sentir pour Cotonou, en marge du sommet de Cedeao à Ouagadougou, le 14 septembre.
Lors du sommet de la Cedeao, le 14 septembre à Ouagadougou, Patrice Talon et Muhammadu Buhari ont brièvement évoqué la situation qui prévaut à leur frontière commune, fermée depuis le 20 août.
Nous attendons que les Nigérians se décident. Nous n’allons pas les supplier
Le chef de l’État nigérian aurait promis à son pair que la situation serait bientôt débloquée. « Nous attendons que les Nigérians se décident. Nous n’allons pas les supplier », confie une source béninoise.
Tout cela n’a pas empêché Buhari et Talon de se parler lors du huis clos des chefs d’État. Le Béninois, qui comprend l’anglais mais ne le parle pas très bien, a plusieurs fois pris à témoin Geoffrey Onyeama, le francophone ministre nigérian des Affaires étrangères, afin de s’assurer que ses propos étaient bien compris de Buhari.
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