Évacuer les secrétaires d’État et resserrer le cabinet : ce sont les deux axes soumis par Saadeddine El Othmani au Palais royal pour mettre en musique les orientations de Mohammed VI. Dans son dernier discours du Trône, le souverain avait demandé « des propositions visant à renouveler et à enrichir les postes à responsabilité, tant au sein du gouvernement que dans l’administration ».
Avant de dénicher de nouveaux profils, le patron de l’exécutif souhaite obtenir le feu vert du Palais pour une nouvelle architecture gouvernementale. Un « dégraissage » d’ores et déjà négocié avec les chefs des partis de la majorité lors d’un premier round de discussions. La répartition des maroquins ministériels – moins nombreux, forcément – sera, elle, abordée dans une seconde phase. Et les arbitrages reviendront, in fine, au Palais.
En attendant, dans les états-majors des formations politiques, chaque zaïm évalue ses contraintes, ses atouts, ses handicaps. Et chaque clan nourrit ses ambitions. Tour d’horizon.