Arrivé au Bourget le 2 septembre, Denis Sassou Nguesso (DSN) a eu droit le lendemain à un déjeuner de une heure trente en tête à tête avec Emmanuel Macron à l’Élysée. Sa délégation, composée (entre autres) des ministres Jean-Claude Gakosso (Affaires étrangères), Anatole Collinet Makosso (Enseignement primaire et secondaire) et Arlette Soudan-Nonault (Tourisme, Environnement et Développement durable), était attablée dans une autre salle avec Franck Paris, le « Monsieur Afrique » du chef de l’État, Rémi Maréchaux, son alter ego au Quai d’Orsay, Philippe Bauduin, numéro deux de l’Agence française de développement (AFD), et Bernard Rogel, chef d’état-major particulier du président.
La veille, DSN avait reçu dans sa suite du Bristol Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères.
Si des accords portant sur l’environnement dans le Bassin du Congo et sur l’Éducation ont été signés sans problème, les déclarations imprévues de Le Drian, qui a dit à son interlocuteur qu’il attendait « des actes » en faveur du général Jean-Marie Michel Mokoko, emprisonné à Brazzaville, ont suscité un malaise et contraint l’Élysée à envoyer un message d’apaisement à la partie congolaise.
Le 4 septembre, DSN était l’hôte d’un dîner privé qu’organisait Patrick Pouyanné, le PDG de Total. Il a quitté la France le 5 dans la soirée.