Soupçonné de fraude fiscale et de blanchiment d’argent, Nabil Karoui, candidat à la présidence de la République, est incarcéré depuis le 23 août à la Mornaguia, près de Tunis. Sa famille a droit à une visite hebdomadaire, derrière une vitre (elle avait obtenu l’autorisation de le voir sans cet obstacle mais la mesure est inappliquée).
Cellule partagée
Deux hommes partagent sa cellule, située dans un pavillon éloigné des locaux réservés aux détenus de droit commun. Karoui a accès à la télévision, aux livres et aux journaux, mais ne dispose ni de stylos ni de téléphone. En pratique, seule la saisine de la Cour de cassation par les médias désireux de l’interviewer pourrait lui permettre de faire campagne, comme il en a en théorie le droit.