Entre 3 heures et 5 heures du matin, une partie des promotionnaires des soldats décédés ont manifesté leur colère en tirant en l’air. Rapidement informé, le général Moïse Miningou, le chef d’état-major général des armées, s’est rendu sur place aux premières heures du jour. Accompagné du colonel-major Oumarou Sawadogo, commandant du camp Guillaume, il a rencontré les mécontents.
Crainte de retourner à Koutougou
Selon une source militaire, ces soldats, pour la plupart âgés d’une vingtaine d’années, ont exprimé leur crainte de retourner à Koutougou et de connaître le même sort que leurs camarades. Leurs supérieurs leur ont répondu qu’il fallait impérativement tenir ce détachement et que des mesures seraient prises afin d’améliorer leurs conditions de travail.