À la mi-juillet, Mohamed Ali Bathily a défendu un journaliste que le député Karim Keïta, fils du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), poursuivait pour diffamation. Ancien ministre (de la Justice, puis des Affaires foncières et de l’Habitat), Bathily avait quitté le gouvernement en décembre 2017.
« Cahier des charges »
Aujourd’hui membre du Front pour la sauvegarde de la démocratie, il affirme ne pas avoir été consulté avant la signature de l’accord qui a abouti, en mai, à la formation d’un gouvernement d’ouverture. Pour lui, le dialogue à venir, qui est censé déboucher sur l’adoption de réformes institutionnelles et constitutionnelles, sera « biaisé ». « Afin que les futures réformes soient comprises et acceptées de tous, il faudrait élaborer un cahier des charges qui définisse concrètement ce que l’on va changer », explique-t-il.
Par ailleurs, un contentieux l’oppose toujours à Acteor Conseil. Ce cabinet, dont il s’était adjoint les services durant sa campagne présidentielle, lui réclame près de 1 million d’euros.