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DJ Arafat : ultimes secrets
Près de deux semaines après sa mort, ils sont nombreux à attendre un coup de fil, un texto, un live, un de ces énormes éclats de rire dont il était capable, qui mettrait fin à la tragédie. Et ses proches, en entretien, continuent de parler de lui au présent…
La Côte d’Ivoire en deuil
La Côte d’Ivoire ne s’est toujours pas remise de la disparition de DJ Arafat, le 12 août. La musique de la vedette fédérait déjà la population sans distinction d’ethnie, de parti ou de religion… Sa mort prématurée soude un peu plus le pays. Les « Chinois » continuent d’allumer des bougies sur le lieu de son accident de moto et de se regrouper au stade d’Angré pour danser, pleurer, célébrer le « Daïshi ». Les obsèques officielles se tiendront fin août avec une grande veillée artistique le 30, avant l’inhumation de l’artiste le 31.
L’État ivoirien mettra à disposition le stade Felix-Houphouët-Boigny… Trois cent mille personnes sont attendues. Du côté de Universal Music Africa, dont toute l’équipe était en larmes à l’annonce du décès de la star maison, un énorme concert est prévu « dans la première quinzaine de septembre ». Il regroupera des vedettes ivoiriennes, sénégalaises, françaises, congolaises… issues du rap, de la variété et même du gospel, qui se sont d’elles-mêmes proposées pour honorer la mémoire de l’enfant terrible d’Abidjan.
Arafat parti, ses proches commencent à évoquer un homme beaucoup plus complexe que le personnage d’ambianceur et de bad boy qui alimentait quotidiennement le web de ses débordements. Pudique, entier, acharné au travail, en quête de sérénité… En donnant la parole à ses amis, à ses collaborateurs, à sa famille de cœur, Jeune Afrique a voulu mettre en lumière Ange Didier Houon, ajouter une part d’humanité au mythe, pour saluer également sa mémoire.