[Édito] Japon-Afrique : l’union fait la force

Au moment d’ouvrir la Ticad (Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique), septième du nom, qui marquera plus de vingt-cinq années de coopération entre le Japon et l’Afrique, l’heure semble être au constat.

Shinzo Abe, le premier ministre Japonais, à l’ouverture de la Ticad V, en juin 2013 à Yokohama. © Itsuo Inouye/AP/SIPA

Shinzo Abe, le premier ministre Japonais, à l’ouverture de la Ticad V, en juin 2013 à Yokohama. © Itsuo Inouye/AP/SIPA

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  • Olivier Caslin

    Spécialiste des transports et des questions économiques multilatérales. Il suit également l’actualité du Burundi, de Djibouti et de Maurice.

Publié le 8 août 2019 Lecture : 2 minutes.

Shinzo Abe, le premier ministre Japonais, à l’ouverture de la Ticad V, en juin 2013 à Yokohama. © Itsuo Inouye/AP/SIPA
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Ticad VII : Japon-Afrique, une nouvelle dynamique ?

Si le pays de Shinzo Abe fut le premier en Asie à institutionnaliser ses relations avec le contient, il semble aujourd’hui distancé par ses concurrents. La 7e édition de la Ticad, organisée fin août à Yokohama, pourrait lui permettre de revenir dans le jeu.

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Bien sûr, les deux partenaires n’ont jamais été aussi liés par des intérêts – économiques, diplomatiques et sécuritaires toujours plus nombreux et partagés. Pourtant les relations nippo-africaines semblent aujourd’hui souffrir de la comparaison avec celles qui furent développées plus tardivement par les autres puissances asiatiques, à commencer par la Chine.

Et le Japon, parti en tête en 1993 en étant le premier pays d’Asie à institutionnaliser ses relations avec l’Afrique, semble aujourd’hui à la traîne de son puissant voisin, alors que l’Inde pointe désormais dans le rétroviseur.

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