En déplacement à l’étranger, il s’est fait représenter par son avocat et par plusieurs de ses collaborateurs. Les enquêteurs souhaitaient l’interroger sur les raisons du non-renouvellement de la police d’assurance de la raffinerie : le contrat avait officiellement expiré le 14 mai et, en application des dérogations réglementaires, la Sonara avait malgré tout jusqu’au 30 du mois pour s’acquitter de sa prime d’assurance.
Pour preuve de sa bonne foi, Activa a présenté les deux lettres de relance qui ont été envoyées à la Sonara, la prévenant que, si le paiement n’était pas effectué, elle ne serait plus assurée à compter du 30 mai.
Un rapport d’enquête commandé par le gouvernement a estimé le montant des dégâts à 287 milliards de F CFA. Les enquêteurs ont donc aussi voulu savoir si Activa avait de son côté réglé sa prime de réassurance auprès d’une compagnie capable de la couvrir financièrement si elle devait finalement payer.

Convocation de Richard Lowé devant les services de police camerounais dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de la Sonara (12 juillet 2019). © DR