Dans ce dossier
Maroc : 1999-2019, ces vingt premières années de règne de Mohammed VI qui ont tout changé
Depuis quelques années, le stress hydrique menace le royaume et, si rien n’est fait, la situation risque de se compliquer. Dans les récents rapports de l’ONU consacrés aux ressources en eau, le Maroc figure parmi les pays à risque. En 2017 et 2018, des manifestations contre la pénurie d’eau ont eu lieu dans différentes régions. En avril dernier, le roi a même tenu une séance de travail au palais royal sur cette problématique, et en particulier sur la question de l’approvisionnement dans les zones les plus menacées, comme le Nord et le Nord-Est.
Trois nouveaux barrages
Comme l’avait fait son père, Hassan II, Mohammed VI a lancé un programme pour la construction de trois nouveaux grands barrages dans cette région. Le plus important sera celui de Bni Mansour, avec un réservoir d’une capacité de 1 milliard de mètres cubes, qui devrait être livré d’ici à 2027 et coûtera plus de 2,5 milliards de dirhams (plus de 228 millions d’euros), sur un investissement global de plus de 17 milliards de dirhams pour les trois ouvrages.
Parallèlement, le roi a ordonné l’élaboration d’un Plan national de l’eau, qui devra s’étendre jusqu’en 2050. Plusieurs ministères travaillent sur ce projet, qu’ils devraient présenter au souverain au premier semestre de 2020.