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Mohammed VI lors de la beï’a, cérémonie d’allégeance au roi, le 21 août 2012, devant le palais royal de Rabat, place du Méchouar. © MAP

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Maroc : 1999-2019, ces vingt premières années de règne de Mohammed VI qui ont tout changé

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Économie

Maroc – Dix chantiers pour demain : histoire d’eau (6/10)

« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? L’exemple de l’eau.

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Mis à jour le 30 juillet 2019 à 14:57

Vue de la tour de prise d’eau du barrage de Sidi Mohamed Ben Abdellah, une des pièces maîtresses du « système de Bouregreg », dans le nord-ouest du Maroc. © http://www.onep.ma/

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Depuis quelques années, le stress hydrique menace le royaume et, si rien n’est fait, la situation risque de se compliquer. Dans les récents rapports de l’ONU consacrés aux ressources en eau, le Maroc figure parmi les pays à risque. En 2017 et 2018, des manifestations contre la pénurie d’eau ont eu lieu dans différentes régions. En avril dernier, le roi a même tenu une séance de travail au palais royal sur cette problématique, et en particulier sur la question de l’approvisionnement dans les zones les plus menacées, comme le Nord et le Nord-Est.

Trois nouveaux barrages

Comme l’avait fait son père, Hassan II, Mohammed VI a lancé un programme pour la construction de trois nouveaux grands barrages dans cette région. Le plus important sera celui de Bni Mansour, avec un réservoir d’une capacité de 1 milliard de mètres cubes, qui devrait être livré d’ici à 2027 et coûtera plus de 2,5 milliards de dirhams (plus de 228 millions d’euros), sur un investissement global de plus de 17 milliards de dirhams pour les trois ouvrages.

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Parallèlement, le roi a ordonné l’élaboration d’un Plan national de l’eau, qui devra s’étendre jusqu’en 2050. Plusieurs ministères travaillent sur ce projet, qu’ils devraient présenter au souverain au premier semestre de 2020.