
Un migrant lors d’un match de foot entre Maliens et Ivoirienssur la colline Gourougou, à Nador, au Maroc, en 2014. © Daniel Etter/REDUX-REA
Les changements sont tangibles dans de nombreux domaines depuis l’accession au trône de Mohammed VI, en juillet 1999.
La politique nationale d’immigration et d’asile engagée depuis 2014 puise ses origines dans la mutation fondamentale qu’a connue le Maroc : de territoire de transit, le royaume est devenu une terre d’accueil pour les immigrés venus principalement d’Afrique subsaharienne. La réorientation de sa diplomatie économique en direction du continent a également beaucoup influé sur sa politique migratoire.
La feuille de route donnée par Mohammed VI vise à encadrer une immigration responsable et solidaire. Ainsi, une opération exceptionnelle a permis de régulariser plus de 43 000 migrants en deux phases, en 2014 puis en 2016. Le royaume a également mis à niveau son cadre réglementaire et ouvert l’accès des services de base aux migrants et aux réfugiés (éducation, santé, logement, formation professionnelle, emploi…).
Un observatoire africain des migrations
Responsable au sein de l’Union africaine (UA) du dossier des migrations, le roi Mohammed VI a été chargé par ses pairs d’établir un rapport sur la question et a annoncé l’installation à Rabat du siège d’un observatoire africain qui va se charger de collecter et d’analyser les données des migrations du continent.
Marrakech a également accueilli en 2018 la conférence intergouvernementale de l’ONU pour l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Le royaume reste un rempart contre l’explosion des départs vers l’Europe, bien que 80 % des flux migratoires sur le continent soient intra-africains.
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