
Rame LGV - ONCF - Office National des Chemins de Fer © REA
Les changements sont tangibles dans de nombreux domaines depuis l’accession au trône de Mohammed VI, en juillet 1999.
En novembre 2018, le roi Mohammed VI, en compagnie du président français, Emmanuel Macron, inaugurait la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) Casablanca-Tanger. Dernière livraison en date de la longue série de projets structurants engagés ces vingt dernières années, qui ont permis au royaume de rattraper les retards qu’il avait accumulés en matière d’équipement. Depuis le début des années 2000, en moyenne 40 milliards de dirhams (plus de 3,7 milliards d’euros) par an d’investissements publics ont été consacrés à la mise à niveau des infrastructures du pays, contre une dizaine de milliards par an entre 1980 et 1990.
Nouveaux ports, chemins de fer, gares et aéroports modernisés, zones d’activités réaménagées, portions d’autoroutes… Les gouvernements qui se sont succédé ont renforcé les infrastructures, essentielles au développement social et économique du pays, puisque ces efforts continus – qui se poursuivent aujourd’hui – contribuent à attirer les investisseurs, les opérateurs économiques et les touristes étrangers.
Une mise à niveau
Même si les effets socio-économiques de certains de ces projets tardent encore à se faire sentir, la mise à niveau est bien réelle. Elle a été notamment saluée par le World Economic Forum : en 2015, il a classé le Maroc premier pays en Afrique du Nord, troisième en Afrique et sixième dans le monde arabe pour la qualité et le maillage de ses infrastructures.

Infographie sur les infrastructures du futur au Maroc © JA
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