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Une semaine après le double attentat perpétré à Tunis, le gouvernement a décidé d’interdire le port du niqab dans les institutions publiques, « pour des raisons de sécurité ».
Quelques jours après le double attentat suicide perpétré à Tunis le 27 juin, le gouvernement tunisien a souhaité interdire le port du niqab dans les institutions publiques.
Ce voile qui dissimule le visage et le haut du corps serait contraire aux impératifs d’identification et donc à la « préservation de la sûreté publique ».
La Ligue tunisienne des droits de l’homme milite pour que cette atteinte à « la liberté de l’habit » ne soit que temporaire. Proscrit sous le régime du président Ben Ali, le port du niqab fait toujours l’objet d’un vif débat.