
Guillaume Soro a démissionné de l'Assemblée nationale le 8 février 2019. © Issam Zejly/TRUTHBIRD MEDIAS pour JA
Le président ivoirien Alassane Ouattara se prépare à la candidature de Guillaume Soro pour 2020, qu’il voit comme un éternel rebelle.
« Cette fois, il est allé trop loin ! » estime le président. Alassane Ouattara en avait fait un principe : pas question que Guillaume Soro prenne la tête de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) alors qu’il n’était plus le patron de l’hémicycle ivoirien.
« Il est en rupture avec le chef de l’État, il ne cesse de nous faire la guerre… Il pensait vraiment pouvoir représenter la Côte d’Ivoire sur la scène internationale ? » s’agace un membre du cabinet présidentiel.
Une réconciliation possible ?
Ouattara a tout fait pour imposer Amadou Soumahoro à la tête de l’institution, avec succès. « Le problème avec Guillaume, c’est qu’il pense qu’avoir aidé le président en menant la rébellion en 2011 lui donne tous les droits. Mais ça n’est pas un blanc-seing. »
Ouattara se prépare à la candidature de Guillaume Soro, qu’il voit comme un éternel rebelle, rétif à l’autorité. Mais il n’exclut pas non plus une réconciliation. « Il le considère un peu comme son fils, malgré tout », dit un proche.