Le 5 juillet, Pierre-Claver Maganga Moussavou, le vice-président gabonais, a enfin reçu la notification de son limogeage. Ce document était pourtant « dans le circuit » du secrétariat général de la présidence depuis le 21 mai, date de l’annonce de son renvoi.
Depuis, Maganga Moussavou patientait et n’avait pas fait ses cartons. Il envisage de porter l’affaire devant le Conseil d’État et affirme n’avoir jamais reçu certaines prestations liées à sa fonction (voiture, entretien de son domicile, versement de primes à ses collaborateurs…).