Las, le projet n’a jamais vu le jour, contrecarré par un riverain aussi puissant qu’influent : Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence.
Un camouflet dont a visiblement du mal à se remettre l’ancien ministre des Finances devenu, en 2007, président de la commission de la Cemac. Non reconduit dans ses fonctions à la fin de son mandat, en raison d’un conflit l’ayant opposé à François Bozizé, alors dirigeant de la Centrafrique (pays siège de la Commission), Ntsimi avait perçu une indemnité de 1 milliard de F CFA comme solde de tout compte, comme il était indiqué dans un acte additionnel de la Cemac daté du 25 février 2011.
À 64 ans, ce banquier passé par le secteur des assurances avant d’exercer des fonctions gouvernementales est en réserve de la République. Il n’est cependant pas sûr que le tumulte provoqué par son passage à la Cemac, attribué tantôt à son caractère entier, tantôt à son mode de gouvernance, plaide en sa faveur.