Djibouti en passe d’éviter l’asphyxie financière ?

Récusant les conclusions du FMI sur son taux d’endettement, Djibouti met en avant ses progrès en matière de climat des affaires, d’investissement et de diversification.

Terminal multiservice du port de Doraleh, à Djibouti. © Patrick Robert

Terminal multiservice du port de Doraleh, à Djibouti. © Patrick Robert

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Publié le 26 juin 2019 Lecture : 4 minutes.

Le port autonome et la ville de Djibouti., en 2015 (illustration). © Vincent Fournier/JA
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Djibouti : la métamorphose d’un carrefour géostratégique

En vingt ans, Ismaïl Omar Guelleh a transformé son petit pays en un carrefour géostratégique ouvert aux vents de la mondialisation. Sans toutefois réussir à en résoudre tous les problèmes.

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Grâce à la simple magie de quelques chiffres, l’économie djiboutienne vient de retrouver un peu d’air frais. Montrée du doigt ces dernières années pour son taux d’endettement record, notamment vis-à-vis de la Chine, jugé dangereux pour sa bonne santé financière, la petite république a tenu à mettre les choses au point en rétablissant la réalité comptable. Non, Djibouti n’est pas endetté à hauteur de 104 % de son PIB, comme les experts de FMI l’ont affirmé après leur dernière visite dans le pays, en décembre.

« Les statistiques fournies par nos services étaient erronées puisqu’elles ne prenaient pas en compte l’ensemble de nos activités liées au port et aux zones franches », explique Mohamed Skier Kayak, conseiller économique à la présidence. Et c’est loin d’être un détail pour Djibouti, qui a entièrement adossé son développement économique aux infrastructures portuaires et logistiques depuis bientôt deux décennies.

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