Alfred Nguini a bien failli ne pas présider, en tant qu’ambassadeur du Cameroun en France, la traditionnelle soirée de la fête nationale du 20 mai au Pavillon Dauphine, à Paris. Après sa nomination, le 29 mars, la présidence camerounaise a tardé à signer ses lettres de créance. Elles ne sont parvenues à l’intéressé qu’à la mi-mai, alors qu’il rongeait son frein dans un hôtel parisien.
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Le diplomate n’a d’ailleurs toujours pas de logement. En effet, quelques jours avant l’officialisation de sa nomination, son prédécesseur, Samuel Mvondo Ayolo, aujourd’hui directeur du cabinet civil du chef de l’État, avait fait résilier le bail de l’appartement que lui-même occupait dans le 16e arrondissement. Le nouvel ambassadeur ne peut pas non plus s’installer dans la résidence de fonction que le Cameroun a acquise en 2008 à Saint-Maur-des-Fossés (région parisienne) et que Mvondo Ayolo avait boudée. Cette villa, qui a coûté 4 millions d’euros, a besoin d’être rafraîchie.