Un mur peint aux couyleurs de l’ANC, en Afrique du Sud, à la veille des élections générales du 8 mai 2019. © Ben Curtis/AP/SIPA

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Élections en Afrique du Sud : l’ANC, un favori controversé en perte de vitesse

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Politique

Afrique du Sud : pour Cyril Ramaphosa, le plus dur reste à faire

Si l’ANC a remporté les élections générales du 8 mai, son socle électoral s’effrite dangereusement. Le président Cyril Ramaphosa réussira-t-il à réformer son parti pour renverser la tendance ?

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Mis à jour le 12 novembre 2019 à 16:14

Le président Cyril Ramaphosa se félicite à l’annonce des résultats des élections générales, en Afrique du Sud, le samedi 11 mai 2019. © Ben Curtis/AP/SIPA

Cyril Ramaphosa doit-il y voir une sanction personnelle ou fait-il simplement les frais des dérives du parti antiapartheid, le Congrès national africain (ANC) ? Chahuté mais toujours debout, le parti qu’il dirige depuis décembre 2017 a pour la première fois vacillé, réalisant lors des élections générales du 8 mai le pire score de son histoire.

L’ANC conserve certes une large avance sur ses deux concurrents – ­l’Alliance démocratique (DA), de Mmusi Maimane, et les Combattants pour la liberté économique (EFF), de Julius Malema –, mais, avec environ 57 % des suffrages, il a perdu cinq points par rapport aux scrutins de 2014.