Politique

Cameroun : John Fru Ndi ne fait confiance qu’à sa garde rapprochée

Libéré après avoir été brièvement enlevé le 27 avril par des sécessionnistes anglophones, l’opposant camerounais John Fru Ndi a depuis refusé de renforcer sa protection personnelle.

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Mis à jour le 15 mai 2019 à 16:23

John Fru Ndi, à Bamenda, en février 2018. © Reinnier KAZE/AFP

Dans sa résidence de Ntarikong, à Bamenda, John Fru Ndi n’a pas changé ses habitudes en matière de sécurité. Le leader du Social Democratic Front (SDF, opposition) avait pourtant été enlevé durant quelques heures, le 27 avril, dans les environs de Kumbo (Nord-Ouest), par des combattants des groupes sécessionnistes anglophones des Kumbo Freedom Fighters et des Ambazonian Freedom Fighters.


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Fru Ndi a depuis reçu la visite des autorités régionales, qui lui ont proposé de l’aider à renforcer sa protection personnelle, mais il a poliment décliné. Selon ses proches, il ne fait confiance qu’à sa garde privée : les Vanguards, reconnaissables à leur tenue vert et blanc.