Ce pôle est cependant revenu dans le vert, avec un bénéfice avant impôts de 29 millions de dollars en 2018 (– 32 millions en 2017). Une amélioration due au moins en partie au plan de transformation quinquennal enclenché par do Rego lors de sa nomination à la mi-2016. ETI a néanmoins décidé de confier à d’autres mains la conduite de la deuxième phase du plan, lancée à la mi-2018.
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En août de cette année-là, la Ghanéenne Josephine Anan-Ankomah, une ancienne de la maison et jusqu’alors directrice générale en Gambie, a été nommée à la tête de ce pôle avec « prise de fonctions immédiate ». Do Rego devenant, elle, « conseillère principale au cabinet du directeur général du groupe » . Une sortie par la petite porte, donc, pour celle qui fut directrice financière d’ETI et une actrice majeure de la crise de gouvernance de 2013-2014 qui avait conduit au renvoi du directeur général ivoirien Thierry Tanoh.