Alors que leurs forces armées mènent, depuis début mars, une vaste opération antiterroriste dans l’est du pays, les autorités du Burkina ont alerté leurs voisins sur le risque de voir ces jihadistes présumés se replier sur leur territoire.
Les services de renseignements burkinabè estiment en effet que certains se sont réfugiés, parfois avec leurs proches, au Bénin, au Togo et au Ghana.
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Ces dernières semaines, ils ont observé que plusieurs individus qu’ils surveillent, dans l’Est, passent de plus en plus d’appels téléphoniques vers ces trois pays, alors que leurs contacts à l’étranger se résumaient jusque-là à des numéros maliens et nigériens.
Face à cette nouvelle menace transfrontalière, les Burkinabè ont donc renforcé leur coopération avec les Béninois, les Togolais et les Ghanéens pour identifier et surveiller les suspects.