
Un drapeau algérien sur la place de la République à Paris, dimanche 17 mars 2019 (photo d'illustration). © Rafael Yaghobzadeh/AP/SIPA
D’une diplomatie de combat à un certain repli sur soi, d’un exemple de lutte pour l’indépendance à l’obsession de la reconnaissance du Sahara occidental, l’Algérie s’est peu à peu « désafricanisée ». Si le risque de propagation révolutionnaire est faible, le pays n’en inquiète pas moins le reste du continent.
Les foules ferventes et militantes qui ont envahi les rues des villes d’Algérie et changé le cours de leur propre histoire feront-elles des émules ailleurs sur le continent ? Ou ce tremblement de terre restera-t-il un phénomène localisé, plus encore que ne le furent les « printemps arabes » – lesquels, comme on le sait, n’eurent pratiquement aucun effet en Afrique subsaharienne, là où cette saison n’existe pas ?
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Même si le spectacle de ces centaines de milliers d’Algériens manifestant leur rejet du « mandat de trop » et poussant vers la sortie un président malade ne peut que trouver un écho favorable dans les pays où une partie de l’opinion et de la société civile s’estime confrontée à une situation similaire (chef d’État trop âgé, paralysie institutionnelle, arrogance du pouvoir, atonie de la vie politique…), le risque de contagion espérée ou redoutée est à la mesure de l’image projetée par l’Algérie au sud du Sahara : brouillée et ambivalente.
D’un rôle exemplaire à la solidarité conditionnelle
Il fut un temps où cette jeune nation née d’une lutte exemplaire pour son indépendance siégeait au panthéon des héros panafricains. C’était en 1963, le 25 mai : sous les vivats de ses pairs, Ahmed Ben Bella prenait place à Addis-Abeba parmi les fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine (OUA).
Vinrent les années 1980 et les premiers signes d’un repli de l’Algérie autour de ses intérêts nationaux : en l’occurrence, le conflit du Sahara occidental avec le Maroc
Au cours de la décennie qui suivit, sous la houlette d’un certain Abdelaziz Bouteflika, alors inamovible ministre des Affaires étrangères du président Boumediène, la diplomatie algérienne fut une diplomatie de combat sur tous les fronts de la lutte anticoloniale, de l’Angola à la Palestine, de l’Afrique du Sud au Vietnam. Elle était, aux yeux du courant « progressiste », alors majoritaire au sein de l’opinion africaine, aussi populaire que respectée.
Puis vinrent les années 1980 et les premiers signes d’un repli de l’Algérie autour de ses intérêts nationaux : en l’occurrence, le conflit du Sahara occidental avec le Maroc. Toute la diplomatie africaine d’Alger fut mobilisée autour d’un objectif précis : faire reconnaître l’entité sahraouie en tant qu’État virtuel par l’OUA. Argent, pressions, lobbying, les Algériens mirent le paquet, et les Marocains, alors adeptes de la diplomatie du cigare, de la pastilla et du rocking-chair, se rendirent presque sans combattre. En 1984, la RASD fit son entrée à l’Africa Hall. Mais l’image de l’Algérie en Afrique avait, du coup, changé : la solidarité du pays n’était plus automatique, elle devenait conditionnelle.
Recroquivellement, hologramme et racisme
La suite de l’histoire se lit comme la chronique d’un recroquevillement et d’une lente « désafricanisation » de la politique extérieure algérienne. La décennie 1990, marquée par la guerre civile, laisse très peu de champ au déploiement d’une politique continentale. Lors de ses premières années au pouvoir, Abdelaziz Bouteflika tente bien de renouer avec la passion africaine qui l’habitait dans sa jeunesse : il prend la présidence de l’OUA, joue un rôle clé dans la transformation de cette dernière en Union africaine (UA) et fait d’Alger un carrefour de négociation pour les conflits qui déchirent la Corne de l’Afrique, le Sahel et la Libye.
Mais la maladie rattrape le natif d’Oujda dès 2005. Il cesse bientôt de voyager et, à partir de 2013, perd peu à peu toute capacité de contact direct avec ses pairs – y compris africains. Il semble les écouter, mais ne dit plus un mot, et les « audiences » finissent par cesser, tant elles sont surréalistes.
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Depuis dix ans et en dehors de quelques forums tenus pour tenter (le plus souvent en vain) de donner une impulsion aux investissements algériens sur le continent, la présence de l’Algérie en Afrique se limite à celle que sa diplomatie continue d’occuper au sein de l’UA. Ce n’est pas un hasard si les visages des personnalités algériennes connues en Afrique sont ceux des diplomates passés par le siège d’Addis-Abeba – Ramtane Lamamra, Saïd Djinnit, Smaïl Chergui – ou celui du très rugueux Abdelkader Messahel, l’incontournable ministre des Affaires africaines, maghrébines puis étrangères de Bouteflika.
En dehors de cette résilience panafricaine, le seul hologramme que l’Algérie envoyait d’elle-même au sud du Sahara était, jusqu’au 2 avril, celui d’un chef grabataire. Si l’on ajoute à cela une politique antimigratoire dure, marquée par de multiples expulsions vers le Niger et illustrée par les récits poignants des clandestins subsahariens victimes d’agressions racistes (comme ailleurs au Maghreb, de Casablanca à Tripoli), on comprend que le processus d’assimilation de l’opinion africaine aux insurgés pacifiques d’Alger soit tout sauf évident.
Manipulation de la révolution par l’armée ?
D’autant que, par le parallèle qu’elle ne peut manquer de dresser avec des cas ressemblants, comme celui de Robert Mugabe, autre président frappé d’incapacité et chassé du pouvoir par les militaires, l’opinion subsaharienne a tendance à considérer que sans la défection de l’état-major de l’armée algérienne le palais d’El-Mouradia aurait toujours le même locataire.
Dans le rôle du marionnettiste, un homme qu’un chef d’État rencontré récemment qualifiait devant moi de ‘traître envers un président à qui il doit tout’ : le général Gaïd Salah
On sait que cela est à la fois exact et inexact, ce grand corps n’ayant joué aucun rôle dans l’ébullition de la rue algérienne, se contentant par pur pragmatisme de précipiter l’évaporation du fantôme. Mais l’idée que l’armée, qui a créé l’État indépendant, n’a cessé depuis d’exercer sa tutelle et son contrôle sur les gouvernements successifs, est à ce point ancrée qu’il est difficile pour bon nombre de partenaires africains de l’Algérie d’imaginer qu’elle n’ait pas, à un certain degré, manipulé la révolution en cours. Avec, dans le rôle du marionnettiste, un homme qu’un chef d’État rencontré récemment qualifiait devant moi de « traître envers un président à qui il doit tout » : le général Gaïd Salah.
Entre fascination et inquiétudes
Il est vrai qu’avec son statut de superpuissance continentale, ses 10 milliards de dollars consacrés chaque année à la Défense, son demi-million de conscrits, mais aussi sa légitimité historique, sa discipline, sa politisation et son idéologie du nationalisme exclusif, l’Algérie des militaires fascine et inquiète ses voisins.
Comment l’Armée nationale populaire (ANP) sortira-t-elle de la tempête démocratique en cours ? Transformée ? Différente ? Républicaine au sens strict du terme ? Enfin rajeunie à sa tête après le départ, inéluctable à court terme, d’un généralissime de 79 ans, quasi ultime survivant en activité de la glorieuse génération des maquisards ?
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Autant de questions pour l’instant sans réponse, même si l’on peut prévoir que deux axes essentiels demeureront inchangés, tant ils imprègnent l’ADN des officiers algériens, toutes générations confondues. Le refus de voir l’islamisme radical capter le champ nationaliste et tenter, comme au début des années 1990, de prendre le pouvoir. Et le maintien du voisin marocain dans son statut d’adversaire principal, justifiant par là la continuité d’un rapport de force et le niveau actuel du budget de la Défense.
Car le redire n’est pas inutile : le conflit à propos de l’ex-Sahara espagnol n’est pas la cause de la mésentente entre les deux frères ennemis du Maghreb, il en est la conséquence. Et il faudra plus que le Hirak du peuple algérien pour remédier à cette tare consubstantielle.

Spécial Algérie © Jeune Afrique
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