La compagnie mauricienne a renoué avec les pertes : 25,1 millions d’euros sur les neuf derniers mois de 2018, dont 7,7 millions au troisième trimestre, contre 3,7 millions de profits un an auparavant sur cette même période.
Le coût de la modernisation
Parmi les facteurs, une augmentation de 28 % du coût du kérosène et une concurrence qui n’a cessé de s’accroître en trois ans. Avec des acteurs comme Emirates et Turkish Airlines, l’offre en sièges a augmenté de 29 % sur l’île.
Mais c’est surtout la modernisation de la flotte qui semble être le poste qui plombe le plus les comptes du transporteur. Les leasings de ses Airbus A350 et A330neo (1,2 million de dollars par mois) coûtent bien plus cher que ceux de ses six Airbus A340 (300 000 dollars) retirés de l’exploitation et qu’il cherche actuellement à relouer.