Début mars, l’armée burkinabè a lancé l’opération Otapuanu dans l’est du pays. Selon nos sources, cette vaste offensive antiterroriste, qui mobilise d’importants moyens terrestres et aériens, a permis de neutraliser une trentaine de jihadistes et de démanteler au moins cinq de leurs bases.
Plusieurs combattants ont été arrêtés, dont l’un de leurs principaux chefs : Oumarou Diallo, alias Diawo Oumarou.
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Anciennement lié à Amadou Koufa
Âgé d’une quarantaine d’années, ce Burkinabè de la communauté peule, originaire de l’Est, a été arrêté à la mi-mars près de la frontière avec le Togo. Après avoir combattu au Mali, où il était lié au chef jihadiste Amadou Koufa, il avait été l’un des premiers à s’implanter dans l’est du Burkina, où il était à la tête d’une katiba de plusieurs dizaines d’hommes, dite « groupe de Diawo ».
Il a depuis été transféré à Ouagadougou, où il est interrogé par les services de renseignements.