
Portrait du président Bouteflika en 2014 (image d'illustration). © PATRICK BAZ/AFP
Lâché de toutes parts sous la pression de la rue, Abdelaziz Bouteflika vit sans doute ses derniers jours à la tête de l’État. Tandis que son camp s’entre-déchire…
Dans sa résidence médicalisée de Zeralda, sur le littoral algérois, le président Bouteflika est, en ce mois de mars, tel le général romain Marc-Antoine dans l’œuvre de William Shakespeare. Reclus dans son palais d’Alexandrie, abandonné par ses troupes à l’heure où il doit livrer sa dernière bataille contre l’empereur Octave, Marc-Antoine maugrée : « J’ai appris aux lâches à se sauver et à montrer leur dos à l’ennemi. Amis, quittez-moi ; je suis décidé à suivre une voie dans laquelle je n’ai aucun besoin de vous. »
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Le départ d’Abdelaziz Bouteflika n’est plus qu’une question de jours, peut-être d’heures. Démission, destitution pour maladie ou expiration du quatrième mandat le 28 avril, les modalités restent à définir. Mais la fin est inéluctable, et voilà que le raïs se trouve abandonné par ceux qui lui juraient fidélité il y a encore un mois. « Abdelaziz Bouteflika a mis vingt ans à bâtir un système qui s’est écroulé en cinq semaines », résume un homme du sérail qui a longtemps collaboré avec le chef de l’État.
Un départ, plusieurs options
Dernière défection en date : celle d’Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée. Il se disait « avec Bouteflika jusqu’à la mort ». C’est finalement lui qui plantera le dernier clou du cercueil. En déplacement à Ouargla (Sud) le 26 mars, le général suggère l’activation de l’article 102 de la Constitution, lequel sonne le glas de l’ère Bouteflika. Pas tout à fait une surprise.
Si le président, qui est un ami, venait à me consulter, je lui suggérerais de demander lui-même au Conseil constitutionnel d’appliquer le 102
Quatre jours plus tôt, un autre proche du cercle présidentiel avançait la même option. « Si le président, qui est un ami, venait à me consulter, je lui suggérerais de demander lui-même au Conseil constitutionnel d’appliquer le 102 », glisse l’avocat Farouk Ksentini. L’ancien secrétaire général du FLN, Amar Saadani, lui, tend la main aux militaires dans un entretien à TSA : « Le chef d’état-major aurait pu écarter le président de la République en cinq minutes ! Il ne l’a pas fait, parce que l’armée est une institution républicaine qui va laisser le chef de l’État terminer sa mission comme prévu dans la Constitution. » Une date est fixée : le 28 avril. « Laissez-le donc terminer ce mois et partir après », insiste Saadani.
Quel avenir pour le clan Bouteflika ?
La famille Bouteflika était-elle prévenue ? Deux versions contradictoires circulent. Selon la première, Ahmed Gaïd Salah a agi sans en informer le président et ses deux frères. D’après la seconde, tout s’est fait en concertation avec eux, pour leur laisser le temps de sécuriser leurs biens et de se ménager une sortie digne et honorable. Selon une source proche du cercle présidentiel, l’entourage immédiat aurait entamé, dès le 8 mars, les préparatifs pour un retour aux Émirats arabes unis, où la famille possède une grande propriété – à Abou Dhabi – et où exerce Abdelghani, le frère avocat.
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La rue aurait donc obtenu la chute du clan Boutef grâce aux manifestations sans précédent organisées depuis le 13 février ? « Post hoc ergo propter hoc », latinise un ancien ministre. Ne pas prendre pour la cause ce qui n’est qu’un antécédent. Car, si l’effondrement survient dans la foulée du soulèvement populaire, les fissures, elles, étaient visibles depuis des mois. Au sein de l’appareil sécuritaire notamment, mis à rude épreuve cet été par le scandale des 701 kg de cocaïne, qui a conduit à une lutte fratricide entre policiers et militaires (voir JA n°3018). Mais la division n’a pas épargné les autres appendices du pouvoir.

Saïd (à dr.) et Nasser Bouteflika, les deux frères du président, en mai 2017. © Sidali Djarboub/AP/SIPA
Lâché par les moudjahidine et les zaouïas
Dès janvier 2019, Saïd Bouteflika, cadet d’Abdelaziz et conseiller à la présidence, confiait craindre que la pilule du cinquième mandat ne passe pas. Les premiers signes de la défiance apparaissent au lendemain de la déclaration de candidature du chef de l’État. Le 11 février, le directeur de campagne Abdelmalek Sellal rencontre la puissante Organisation nationale des moudjahidine (ONM, anciens maquisards) pour s’assurer du soutien de la famille révolutionnaire. L’accueil est froid. « Nous lui avons dit que nous n’avions pas à soutenir le cinquième mandat, raconte un participant. Qui vous voulez, mais pas Bouteflika. »
L’association reste marquée par la bataille de l’automne, autour de la présidence de l’Assemblée populaire nationale (APN). Son candidat, l’ancien combattant Saïd Bouhadja, avait été brusquement démis au profit de Moad Bouchareb. Zeralda avait laissé faire.
Le président a été très touché par la désaffection des zaouïas et par celle des moudjahidine. Il ne voulait même pas croire que ces derniers allaient le lâcher
Quelques mois plus tard, l’ONM soutient les manifestants et réclame que lui soit restitué le sigle du Front de libération nationale (FLN), le parti que préside Bouteflika depuis 2005. La légitimité révolutionnaire n’est plus du côté du chef de l’État. D’autant que les anciens du Malg – ministère de l’Armement et des Liaisons générales, ancêtre de la Sécurité militaire, fondé pendant la guerre de libération – font eux aussi défaut. « Le troisième mandat était de trop, le quatrième encore plus. Bouteflika pense qu’aucun président ne peut être plus grand que lui. Son obsession du pouvoir le perdra », jugeait ainsi il y a quelques mois le président de l’association des anciens du Malg, l’ex-ministre de l’Intérieur Dahou Ould Kablia.
Même les zaouïas – confréries religieuses – , ce puissant réseau sur lequel le chef de l’État s’est toujours appuyé, prennent leurs distances. « Le président a été très touché par leur désaffection et par celle des moudjahidine. Il ne voulait même pas croire que ces derniers allaient le lâcher », raconte l’une des rares personnes à avoir rencontré récemment Bouteflika à Zeralda. Mais il y a pire : début février, avant même les premières manifestations, l’équipe de campagne se délite.
Défections et « trahisons »
Son directeur, l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, confie en privé n’avoir « eu la main que sur une ou deux nominations ». Le reste du staff lui aurait été imposé par Saïd Bouteflika. Dont le responsable de la communication, Amara Benyounes, avec qui Sellal entretient des relations exécrables. Idem avec Ahmed Ouyahia, Premier ministre et secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND).
« En leur présence, l’atmosphère devenait irrespirable », confie un proche d’Ouyahia. Le QG à Alger est presque vide. Les soutiens se défilent alors que le président est encore sur son lit d’hôpital à Genève, où il avait été admis le 25 février. C’est de là qu’il limoge son directeur de campagne le 2 mars. À ses amis, Sellal dira avoir « été victime de l’argent sale ». Car entre-temps a fuité l’enregistrement d’une conversation avec Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE) et ami de Saïd Bouteflika.
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Les Algériens découvrent une majorité profondément divisée sur la réponse à apporter à la rue. Quand Sellal préconise l’apaisement, d’autres brandissent la menace du chaos. Ali Haddad, qui vient de démissionner de la direction du FCE, lui, a un temps misé sur l’essoufflement. Ses troupes lui garantissent, le 22 février, « qu’il n’y aura pas plus de 40 000 manifestants ». Ils sont beaucoup plus nombreux. Le patronat se déchire à son tour.
Certains hommes d’affaires rejoignent le mouvement populaire, les mêmes qui avaient discrètement refusé de financer la campagne pour le cinquième mandat. Ahmed Ouyahia, limogé le 11 mars, réclame à son tour la démission d’Abdelaziz Bouteflika. « Celui qui a trahi Zéroual [ancien président dont Ouyahia était le chef du gouvernement] me trahira un jour », avait prophétisé Abdelaziz Bouteflika dès 1999.

Le Premier ministre Ouyahia aux côtés de Abdelaziz Bouteflika. © newpress/SIPA
Derniers bastions
Dernière citadelle à tomber : l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), qui se rallie aussi à l’application de l’article 102. À sa tête se trouve pourtant un ancien laudateur zélé de Bouteflika, l’inamovible Sidi Saïd, qui comparait le chef de l’État au Prophète ! Si l’homme a fait mine de soutenir l’option du cinquième mandat, il ne cachait plus, en privé, son aversion pour ce président qui s’accroche à son fauteuil. Pendant la campagne, il s’était éclipsé à l’étranger pour soigner le mal qui le ronge. L’occasion fait le larron. « À la fin des fins, le président se retrouvera seul avec sa famille, prévenait l’une de ses connaissances. Il le sait trop bien, lui qui a vécu cette solitude après avoir été évincé de la succession à la mort de Boumédiène en 1978. »
FLN et RND ont beau avoir lâché Bouteflika – après avoir promu la stabilité – , leurs dirigeants risquent eux aussi de faire les frais du dégagisme
L’incendie menace désormais de se propager aux deux partis de la majorité. FLN et RND ont beau avoir lâché Bouteflika – après avoir promu la stabilité – , leurs dirigeants risquent eux aussi de faire les frais du dégagisme. Et les divisions minent chacune des deux formations. Au FLN, Moad Bouchareb est dans la ligne de mire depuis son parachutage en octobre dernier. La situation d’Ahmed Ouyahia au RND n’est pas plus enviable. Mezza-voce, des cadres lui reprochent d’avoir toujours favorisé aux élections des candidats issus des milieux d’affaires. « La quasi-majorité des députés et sénateurs du RND sont des milliardaires », peste ainsi Belkacem Mellah, fondateur du RND et ex-secrétaire d’État dans le gouvernement de Sellal, qui a lancé une offensive pour destituer Ouyahia.
Course contre la montre
Le recours à l’article 102 de la Constitution accélère le calendrier de manière décisive. Et ce quelle que soit l’option privilégiée pour son application. Si c’est l’alinéa 1 qui est activé – celui qui prévoit l’état d’empêchement du président – , alors un chef de l’État par intérim sera désigné, et la prochaine présidentielle devra avoir lieu dans les cent trente-cinq jours qui suivent sa prise de fonction.
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Mais, si Abdelaziz Bouteflika démissionne, c’est alors l’alinéa 4 qui s’applique. Auquel cas, la présidentielle doit être organisée quatre-vingt-dix jours maximum après la démission. L’opposition craint de ne pouvoir s’organiser en si peu de temps. Raison pour laquelle elle est vent debout contre la proposition du chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, de recourir à l’article 102.
« Le parti existe par et pour le peuple »
Entretien avec Abou El Fadel Baadji, cadre du Front de libération nationale (FLN) – Propos recueillis par Syrine Attia.

Meeting du FLN à la Coupole du 5-Juillet, à Alger, le 30 mars 2016 (image d'illustration). © Louiza Ammi
Jeune Afrique : Que pensez-vous de l’appel du chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah ?
Abou El Fadel Baadji : C’est un appel justifié. Et c’est la seule solution constitutionnelle qui subsiste pour sortir de la crise. Il ne faut pas que celle-ci s’éternise jusqu’après le 28 avril – date d’expiration du mandat d’Abdelaziz Bouteflika – , car il y aurait alors un vide constitutionnel. L’article 102 répond à cette problématique, en prévoyant une étape transitoire.
Il faut créer une instance indépendante chargée de la préparation et du contrôle de la présidentielle à venir
Mais, pour la mener à bien, il faut d’abord former un gouvernement de compétences, soit d’union nationale, soit de technocrates, composé de personnes qui n’ont jamais été ministres. Cela permettra de reconquérir la confiance populaire. Il faut aussi créer une instance indépendante chargée de la préparation et du contrôle de la présidentielle à venir. L’article 102 laisse suffisamment de temps pour le faire.
Qui créerait cette instance ?
Les nouveaux ministres et députés peuvent proposer une loi. Les magistrats, avocats et syndicats indépendants peuvent jouer un rôle dans la supervision de ces élections, et remplacer les 100 000 cadres qui ont assuré cette fonction dans le passé. La rue a beaucoup critiqué ces hauts fonctionnaires et estimé qu’ils étaient la cause des nombreuses fraudes électorales. Leur remplacement peut être un gage de confiance.
Vous faites partie des opposants à Moad Bouchareb. Que reprochez-vous au secrétaire général par intérim ?
Il a nourri une forme de rejet du FLN par ses propos du 23 février, quand il a presque insulté les manifestants. Or le FLN n’a jamais été contre le peuple. Le parti existe par et pour le peuple. Cet homme ne nous représente pas et n’a aucune légitimité à ce poste.
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Sa nomination enfreint la loi organique du FLN. Il assure l’intérim depuis le 16 novembre 2018, alors que nos règles imposent la tenue d’un comité central sous trente jours pour élire un nouveau secrétaire général. Cela n’a toujours pas été fait. Aujourd’hui, seul le comité central peut parler au nom du FLN.
Que comptez-vous faire ?
Nous avons entamé une procédure auprès du Conseil d’État pour contester sa nomination et pour rejeter la nouvelle instance exécutive, installée de manière illégale. Et nous sommes très confiants, car la loi est de notre côté.
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