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Des manifestants contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, vendredi 1er mars à Alger. © Anis Belghoul/AP/SIPA

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Démission de Bouteflika : les six semaines qui ont ébranlé l’Algérie

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Politique

Contestation anti-Bouteflika en Algérie : les nouveaux chouchous de la rue

Plusieurs semaines après le déclenchement du mouvement de protestation spontané qui a ébranlé le régime, quelques figures susceptibles de l’incarner – et peut-être de peser dans la transition qui s’annonce – commencent à émerger. Qui sont-elles ?

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Par - envoyé spécial à Alger
Mis à jour le 12 novembre 2019 à 16:31

Alger, le 15 mars. © Toufik Doudou/PP Agency/SIPA

Les manifestations contre le maintien au pouvoir du président Bouteflika et pour la fin du système ont surpris, aussi bien par leur ampleur – sans précédent – que par leur aspect inattendu, spontané, pacifique, voire euphorique. L’originalité du mouvement réside dans son caractère non structuré. Pas de leaders, ni de représentants, ni de figures tutélaires, ni de porte-voix… Il se nourrit d’abord de l’interaction générée par les réseaux sociaux, contre-pouvoir 2.0 qui, chaque vendredi, point d’orgue de la mobilisation, se mue en marée humaine.